Art et sport : une relation à l’aube de nouvelles opportunités
Contrairement à l'intérêt suscité par le sport durant l'antiquité, cette discipline connaîtra une vaste période de délaissement. Quelques représentations du jeu de paume, populaire à la cour de Louis XIII, feront leur apparition. Mais de manière générale, la représentation humaine prendra une tournure des plus bestiales. L'Homme se voit dépeint comme une carcasse sujette aux questions de morales de la chrétienté. Un penchant l'éloignant des aspects cognitifs et de l'image de Dieu, donnant une plus grande envergure à la représentation du sacré. Si cette divergence était si marquée, et ce, malgré son évolution côté occidental, cette relation se voulait totalement différente sur le continent asiatique.
Ces collaborations prirent place dans des lieux différents ; gymnase, skatepark, transformateur EDF, façade, Maison des Jeunes… Une fenêtre créative offrant un panorama sur un vaste paysage culturel, renforcé par des collabs avec certains artistes locaux et internationaux (Ador, Sémor, Korsé, Soem, Kero, Ocü etc). En parallèle des séjours d’été, summer camp Street Art en Europe pour le compte de Corto Loisirs (association nantaise), les prestations et commandes s’intensifient. Aujourd’hui, Le graffiti reste une culture à part qui engendre de nouvelles formes communément appelées street art et se libère, petit à petit, de son fardeau illégal, et constate sa nature changée, même si les volontés demeurent. Les villes et autres institutions publiques invitent elles-mêmes ce courant artistique, ce goût de la démesure à entacher les murs d’une ville à travers un cadre réglementé.
Sous le prisme de la légalité, le street art évolue, s’inscrivant dans les espaces publics à la suite d’accord négociés entre les différentes parties d’un projet. Par exemple, on peut penser à la mise en place de publicités murales au milieu du 19ᵉ siècle en France. L’une des représentations les plus parlantes est sans doute celle du slogan “Dubo, Dubon, Dubonnet” pour la célèbre marque de Vermouth aromatisé au quinquina. Autre exemple, et pour le coup des plus locaux, celui des publicités en lettrines des biscuits nantais LU, dont on perçoit encore l'héritage sur certaines façades de la ville.